La filtration est le « poumon » de votre piscine. L’objectif principal du système de filtration est d’éliminer tous les corps étrangers qui se trouvent dans l’eau. D’une manière générale, le groupe technique de filtration est séparé du bassin. Idéalement, le système de filtration se retrouve dans un local technique à proximité de votre piscine. La filtration traditionnelle s’effectue avec un filtre à sable.
Le système de filtration assure 80% de la purification de l’eau, contre seulement 20% pour les produits de traitement. La filtration d’une piscine consiste en un circuit fermé, composé d’un filtre à sable, que l’eau du bassin va traverser pour être filtrée.
Pour relier le groupe technique au bassin, il faut installer des canalisations indispensables pour la circulation de l’eau. Une pompe est alors nécessaire pour l’aspiration et le refoulement de l’eau.
La pompe : elle sert à aspirer l’eau provenant du bassin par l’intermédiaire des skimmers et de la prise balai pour l’envoyer vers le filtre à sable. Le calcul de la puissance de la pompe et le dimensionnement du filtre est un point primordial pour une filtration efficace.
Le filtre à sable : il est sans conteste le type de filtre le plus couramment utilisé pour les piscines familiales. C’est le filtre qui va assurer l’épuration de l’eau. Un filtre est constitué d’une cuve qui contient un média filtrant de sable, l’eau va être débarrassée de ses impuretées en traversant ce média filtrant. Un entretien régulier du média filtrant (lavage filtre) permet de conserver un sable homogène et surtout une bonne qualité de filtration, évitant ainsi un changement de sable à moyen terme.
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Principe de fonctionnement du filtre à sable
L’élément principal du filtre à sable est constitué d’une cuve en résine polyester remplie aux trois-quarts de sable (qu’on appelle également silice). Dans le circuit hydraulique, le filtre à sable est placé après la pompe de filtration, ainsi l’eau du bassin est poussée par la pompe pour entrer par le haut du filtre d’où elle va se diffuser à travers le sable qui va retenir les impuretés. L’eau est ensuite récupérée dans un collecteur situé en bas du filtre par le biais d’une crépine en forme d’étoile avant d’être réinjectée dans le circuit hydraulique. La gestion de la circulation de l’eau est assurée par une vanne appelée six voies (ou vanne multivoies).
Utilisation de la vanne multivoies
La vanne multivoies qui équipe le filtre à sable joue un rôle essentiel dans l’utilisation, elle dispose généralement de 6 positions qui permettent d’effectuer diverses opérations :
Il est possible d’installer le groupe technique de filtration jusqu’à une distance de ±10 mètres de votre bassin. Plus vous approchez le groupe de filtration du bassin et plus il sera efficace. En effet, en éloignant la filtration, un phénomène de perte de charge peut se révéler handicapant. Les pertes de charge les réseaux hydrauliques sont toujours à prendre en considération pour avoir un système de filtration efficace. En fonction de ces pertes, il vous faudra une pompe plus puissante. La perte de charge se calcule en mètre de colonne d’eau. Un mètre de colonne d’eau correspond à une perte de pression de 0,1 bar.
Pour le retour de l’eau après son épuration, des pièces à sceller sont nécessaires : skimmer, buses de refoulements, prise balais de nettoyage.
Le circuit réseau hydraulique : il s’agit d’un ensemble de canalisations en PVC pression souple dans lequel l’eau va circuler part l’intermédiaire des prises d’aspiration piscine jusqu’au local technique pour être filtrée, puis ensuite circuler vers la piscine jusqu’aux pièces de refoulements. Dans l’idéal, la longueur de tuyauterie doit être la plus faible possible et le diamètre doit être calculé pour éviter les pertes de charge.
Le skimmer : est en une pièce en matière ABS qui est scellé dans la paroi du bassin au niveau de la ligne d’eau. Le skimmer est pourvu d’une ouverture rectangulaire dans laquelle l’eau de surface va être aspirée et donc toutes les impuretés qui y flottent. En effet c’est la pollution atmosphérique pour la très grande part qui pollue la surface de l’eau. Les plus gros débris sont arrêtés par un préfiltre (il s’agit d’un panier que l’on vide manuellement), tandis que les particules plus fines sont aspirées par la pompe de filtration dans le circuit hydraulique pour y être filtrées. Un clapet flottant anti-retour à l’intérieur du skimmer, bloque les débris à l’intérieur du skimmer à l’arrêt de la filtration.
Les buses de refoulement : l’eau filtrée est réinjectée dans le bassin par le biais des buses de refoulement. Elles consistent en des pièces à sceller cylindriques qui sont placées sur la paroi du bassin opposées aux skimmers. La pression de l’eau à la sortie des buses de refoulement va ainsi permettre de pousser les impuretés vers les skimmers. Elles sont caractérisées par leur capacité à diriger le jet, grâce notamment à un resserrement de la section qui augmente la vitesse de passage de l’eau avec une rotule mobile que l’on oriente suivant la direction du jet voulue. Ainsi l’eau propre réinjectée sert à l’élimination des déchets nouvellement apparus.
La prise balai : cette pièce à sceller identique en forme à celle du refoulement, sert au raccordement du tuyau, d’un robot de nettoyage ou d’un balai aspirateur. L’eau et les impuretés sont aspirées par le robot ou le balai via cette prise balai et partent dans le circuit aspiration pompe filtration.
Le pH est le premier paramètre à déterminer dans une analyse de l’eau. Il est la clé de la réussite du traitement de l’eau, il détermine si votre eau est acide ou basique. L’échelle est graduée de 0 à 14. En piscine le pH optimal est de 7,2 (correspondant au liquide lacrymal).De 0 à 6,9 ont dit que votre eau est acide. A l’opposé, de 7 à 14 ont dit votre eau est basique. Si vous traitez par exemple au chlore ou par électrolyse au sel, la valeur idéal du pH pour votre eau de piscine, devra être compris entre 7,2 et 7,4.
Le pH est notamment important pour rendre les différents produits de traitement plus efficaces. Pour contrôler la valeur du pH de l’eau de votre piscine, il suffit de procéder à une analyse de l’eau, plusieurs possibilités sont offertes. Le pH est un indicateur significatif de la pureté de l’eau.
L’eau est notamment constituée par des ions positifs et des ions négatifs. Un pH 7 représente l’exposant du nombre d’ions que l’on doit retrouver dans une eau naturelle et pure. Différentes explications justifient la variation de ce pH qui peut être plus ou moins acide ou alcalin. Différentes pollutions atmosphériques, ou pluies acides peuvent modifier les paramètres, la hausse de température en été aura tendance à augmenter le pH, différents produits (pH- ou pH+) permettent les corrections éventuelles. Les trousses de contrôle colorimétriques permettent de mesurer le pH, le TAC, et le TH, de votre eau.
La valeur du pH doit être respectée pour le confort des baigneurs. En effet, une eau trop acide ou trop alcaline deviendra piquante pour les yeux ou les fera rougir. Il est donc important de contrôler régulièrement la valeur du pH de votre eau de baignade.
Les pastilles ou le liquide réactif : Le RED PHENOL ou rouge de phénol se présente sous forme liquide (la conservation est limitée) sous forme de pilules (la durée est excellente) pour les utiliser, il faut tout d’abord remplir d’eau un récipient de mesure compartimenté. On place alors une pastille ou quelques gouttes de liquide réactif dans chacun des compartiments. Il faut agiter énergiquement le récipient pour homogénéiser la teinte, une fois que l’eau a changée de couleur, il suffit alors de comparer la couleur obtenue avec l’indicateur « colorimètre » pour connaître les niveaux de concentration du produit testé. Un taux de chlore important peut fausser la mesure du pH.
Les bandelettes : ou languettes elles permettent d’effectuer des tests rapides. Elles se présentent sous la forme de fines bandes de papier, vendues en flacon, ces bandelettes sont imprégnées de réactifs colorimétriques qui vont réagir aux éléments contenus dans l’eau de votre piscine.
Le testeur de pH électronique : rapide et efficace, il vous permettra de calculer avec précision la valeur pH. Les pH-mètres sont des appareils électroniques munis d’une sonde que l’on plonge dans l’eau quelques instants pour voir apparaitre la mesure de pH de votre eau sur un écran digital. Le testeur électronique de salinité : cet appareil électronique (similaire au pH-mètre) permet de tester la salinité de l’eau de votre piscine. Il est surtout utile dans l’utilisation d’un électrolyseur au sel pour traiter votre eau de piscine.
Le TAC (titre alcalimétrique complet) ou l’alcalinité : cela se traduit par la teneur en bicarbonate & carbonate de calcium et de magnésium présents dans votre eau de piscine. La valeur à atteindre est comprise entre 10 et 30°f (degrés français). Cela est particulièrement important, car plus la valeur est basse, plus le pH sera instable et pourra chuter. Plus la valeur est haute et plus le pH sera stable mais difficile à modifier (pouvoir tampon de l’eau : capacité de l’eau à s’opposer aux variations de pH). Il existe des produits chimiques (le bicarbonate de soude (ou bicarbonate de sodium) pour augmenter le TAC et inversement des produits (acides) permettent de faire baisser votre TAC.
La dureté de l’eau ou TH : Le titre hydrométrique de l’eau (TH) est déterminé par la concentration en calcium et en magnésium de votre eau (ou plus simplement en calcaire). La valeur à atteindre doit être comprise entre 10 et 20°f (degrés français). Une valeur inférieure à 10°f, c’est la corrosion qu’il faudra craindre, pour augmenter le TH utiliser un produit (à base de chlorure de sodium) Si vous avez une valeur supérieure à 20°f, vous vous exposez à des risques d’entartrage. Dans le cas où le TH de votre eau dépasse les 25°f, il est vivement conseillé d’utiliser annuellement un séquestrant de calcaire et ainsi éviter le dépôt de calcaire sur les parois du bassin de votre piscine.
Le régulateur de PH automatique
Le régulateur de pH est un appareil capable de conserver la valeur du pH de l’eau dans un intervalle réduit, entre 7,2 & 7,4. Il analyse et agit dès que pH sort de ces limites. Il fonctionne de manière autonome.
Pour l’analyse, le régulateur est équipé d’une sonde d’analyse ou électrode de mesure. Cette sonde est placée sur le circuit de circulation d’eau. Une fois que le taux de pH est analysé, le régulateur va procéder à une éventuelle régulation.
Pour ce qui est de la régulation, le principe est totalement automatisé. Une crépine d’aspiration est reliée à un bidon de produit chimique. L’analyse préalablement effectuée indique au régulateur s’il faut augmenter ou diminuer le taux de pH. En fonction il injectera par l’intermédiaire d’une canne d’injection le produit approprié. Une régulation constante qui permet de ne pas perturber l’équilibre de l’eau et d’être d’une grande efficacité. La régulation est donc quotidienne et les éventuels écarts sont donc minimes
Un électrolyseur au sel permet de rendre le traitement chimique de l’eau d’une piscine plus simple. Un procédé naturel et écologique pour la qualité d’eau de votre piscine. L’électrolyseur est simple de fonctionnement, extrêmement robuste avec un excellent rapport qualité prix.
L’eau de votre piscine doit être très légèrement salée (4 à 5 g/l soit 8 fois moins que l’eau de mer). Par électrolyse, à travers la cellule, le sel est transformé en chlore gazeux qui désinfecte parfaitement votre eau puis se retransforme en sel sous l’effet des UV.
Les électrolyseurs au sel vous permettent d’assurer une désinfection totale et automatique de l’eau de votre piscine sans produits chimiques.
Les avantages :
Fonctionnement d’un électrolyseur au sel : l’électrolyseur est un appareil qui génère du chlore actif naturel à partir du sel. Il vous suffit alors d’en déverser dans votre eau de piscine. En moyenne 4 grammes de sel par litre d’eau feront l’affaire. Votre électrolyseur, branché sur le circuit de filtration, pourra alors réaliser une électrolyse.
Pour être précis, l’électrolyseur permet de créer une réaction électrochimique d’oxydation. Le sel va alors se transformer en acide hypochloreux qui n’est autre que du chlore actif particulièrement efficace pour anéantir les différents micro-organismes présents dans une eau de piscine.
Le processus d’électrolyse commence à pâtir du moment où l’eau préalablement salée circule entre les plaques de la cellule de l’électrolyseur. L’appareil est alimenté par un courant continu de basse tension pour lui permettre de réaliser la polarisation. Autrement dit, de permettre une réaction électrochimique d’oxydation indispensable pour transformer le sel en acide hypochloreux.
Les acides hypochloreux se chargeront par la suite des micro-organismes avant de se retransformer en sel dissout. Le cycle pourra alors recommencer tant qu’il y a de l’eau dans votre bassin. (NaCl) en ions chlore (NaOCl) et sodium (lien à ouvrir)
La molécule de sel (NaCl) en ions chlore (NaOCl) et sodium : une cellule d’électrolyseur, munie d’électrodes en titane (anode & cathode), est placée dans le local technique sur le circuit de filtration, en aval, sur le circuit « retour piscine ». Ces électrodes sont polarisées par un courant à basse tension. Quand l’eau passe entre les électrodes, celles-ci oxydent le sel qui se transforme instantanément en chlore naturel (aussi appelé hypochlorite de sodium).
Plus exactement, le courant électrique dissocie la molécule de sel (NaCl) en ions chlore (NaOCl) et sodium.
Comme le chlore chimique, le chlore naturel est un puissant oxydant-désinfectant qui élimine les micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, algues…) avec une grande efficacité. Dès que celui-ci est transformé, il passe dans la piscine par les buses de refoulement et va procéder au traitement de l’eau.
Le chlore naturel (l’hypochlorite de sodium – NaOCl), au contact de l’eau (H2O), se divise immédiatement en chlore actif (acide hypochloreux – HOCl) et en soude (NaOH). C’est bien le chlore actif (l’acide) qui est le principal désinfectant. Une fois sa mission désinfectante accomplie et sous l’effet des UV, la réaction chimique va s’opérer en mode inverse : le chlore actif retrouve sa forme primaire de sel dissous. C’est pourquoi on n’a jamais cette sensation désagréable de chlore dans la piscine.
Il n’y a donc pas de consommation de sel par le procédé d’électrolyse puisqu’il se renouvelle sans cesse. Il faut néanmoins effectuer périodiquement un apport de sel pour compenser la perte d’eau salée (nettoyage du filtre, apport d’eau de pluie,…).
Les différents types de traitement d’eau
Le traitement chimique par le chlore est un produit désinfectant oxydant, largement utilisé dans les piscines publiques ou privées, à l’odeur si typique en piscine. Il est simple d’utilisation, une fois dans l’eau, le chlore s’oxyde et se transforme en acide Hypochloreux qui désinfecte l’eau du bassin. Malheureusement, tout le chlore ainsi libéré ne se dissout pas dans l’eau. Au fil du temps, les molécules résiduelles oxydées n’ont plus aucun pouvoir désinfectant, elles se transforment en chloramines (aussi appelé chlore combiné). Ce sont ces chloramines qui sont désagréables : elles piquent les yeux, les muqueuses, la peau et ont cette odeur si particulière. Les différentes formes de chlore utilisé en traitement des piscines privées sont des galets et pastilles en chlore stabilisé.
Une période de vacances, un manque occasionnel de traitement, après une première mise en eau, qui n’a pas connu ce changement de couleur passant du bleu au vert, caractéristique d’une formation d’algues. Face à ce type de désagrément le traitement appelé chlore-choc, est une solution radicale qui permet de retrouver une eau saine et propre, il se dissout rapidement et n’est à utiliser qu’occasionnellement, la baignade est à proscrire selon les cas pendant 48 heures. Si l’eau est redevenue claire mais reste trouble blanchâtre, utiliser un produit floculant ou clarifiant pour agglomérer les résidus et les éliminer plus facilement.
Le brome est un halogène au même titre que le chlore auquel il ressemble étrangement ! Il a l’avantage de ne pas être irritant et n’a aucune action sur le pH : il est neutre par rapport à lui. Le brome se présente sous forme solide blanc en pastille ou galet. Extrait de l’eau de mer, il n’est pas pur et une petite part de chlore (30 %) accompagne sa formulation par contre il ne contient pas de stabilisant. Le brome reste bien plus cher que le chlore.
L’oxygène actif est un désinfectant-oxydant au même titre que le chlore ou le brome, il est une méthode de désinfection alternative aux traitements traditionnels. En revanche, il n’existe pas d’effet rémanent : l’action est fugitive mais reste efficace.
Le PHMB est un excellent désinfectant, bactéricide, fongicide, qui agit en douceur sans effet nocifs sur le corps humain. Il décime de ce fait les bactéries avec une fonction floculante. Cependant au-delà de son action biocide il ne réalise pas la dégradation complète de la molécule, comme le ferait un chlore ou un brome, il faut lui adjoindre un produit oxydant. Avantage à souligner le caractère rémanent du produit. Il ne peut pas être utilisé en présence de chlore ou de cuivre. Son prix reste élevé par rapport au chlore et au brome.
Galets et pastilles en chlore stabilisé : Il s’agit de l’acide trichloroisocyanurique (ATCC) qui titre à 90% de Chlore. Au contact de l’eau, il libère du chlore et un stabilisant (acide cyanurique) qui permet au Chlore de résister aux ultra-violets et de se diluer lentement : 1 à 3 semaines pour un galet par exemple. Sachez que le rejet de l’acide cyanurique qui stabilise le chlore peut altérer l’efficacité d’un traitement choc au chlore. Veillez donc à ce que l’acide cyanurique ne dépasse pas les 75 à 80 ppm dans votre eau, le chlore reste bloqué sous sa forme « d’ions hypochlorite » (CIO-) Les galets d’acide trichloroisocyanurique ont tendance à acidifier l’eau (ils font baisser le pH).
Le dichloroisocyanurate de sodium : c’est le cousin du chlore précédent, il se présente généralement en poudre blanche, très soluble dans l’eau ; l’équivalent chlore est de 60 %.Il est bien adapté à des traitements de surchloration ou traitement de choc, par la rapidité de dissolution dans l’eau. La teneur en chlore est plus importante : deux chlore pour un sodium, ils libèrent donc du cyanurate de sodium avec du chlore
Chlore-choc : Il se présente le plus souvent en poudre ou en pastilles, il s’agit de l’hypochlorite de calcium il n’est pas stabilisé, il a tendance comme l’eau de Javel « Hypochlorite de sodium » à faire monter le pH et le TH, en effet il libère de la calcite CaCO (du calcaire)
Floculant : Les floculants se présentent sous forme de produits liquides, de poudres ou de pastilles (chaussettes) Il s’agit pour l’essentiel de sels d’aluminium : sulfate d’aluminium, hydroxydes d’aluminium. Pour une meilleure efficacité de la floculation, le pH doit être maintenu aux alentours de 6,8 à 7,3.
Le brome : HOBr est l’acide hypobromeux. Il formera en général des bromamines, au même titre que le chlore formait des chloramines. Le brome est moins sensible à l’influence de l’acidité de l’eau. Les bromamines, produits intermédiaires combinés avec la matière organique (les acides aminés) ont un léger pouvoir désinfectant, supérieur au pouvoir désinfectant des chloramines. Elles sont moins désagréables que les chloramines : elles piquent moins les yeux et n’agressent pas les muqueuses. En revanche, la virulence du brome sur les micro-organismes serait inférieure à celle du chlore. L’analyse du brome se fait avec les mêmes réactifs que le chlore mais en doublant les mesures.
L’oxygène actif : Péroxyde d’hydrogène. L’oxygène actif est un produit écologique mais son pouvoir désinfectant est limité. Pour cette raison, il s’adresse plutôt aux petits bassins (inférieur à 30-40 m3) ou en complément d’un autre traitement pour les bassins plus grands. Au contact de l’eau, il libère de l’oxygène qui va attaquer les micro-organismes par oxydation, sans générer de sous-produit comme le chlore (et ses chloramines) ou le brome (et ses bromamines). L’oxygène actif se présente sous plusieurs formes : galets, granulés, poudre/sels, liquide.
PHMB : Il s’agit d’un polymère de l’hexaméthylène biguanide il peut se présenter sous forme liquide ou sous forme de pastille mais ce qui le caractérise c’est avant tout sa durée d’efficacité. La capacité à conserver son pouvoir désinfectant dans le temps est bien plus longue que celle du chlore ou du brome. De ce fait la fréquence des traitements pourra être plus espacée. Il faut lui adjoindre un produit oxydant c’est le péroxyde d’hydrogène qui réalise la décomposition complète de la matière organique. Pas question de le faire cohabiter avec le chlore qu’il faut neutraliser, on utilise pour cela un thyosulfate de sodium.
Chauffer sa piscine d’une manière responsable et économique : un investissement rapidement amorti pour avancer et prolonger la saison de baignade. Vous consommez 1kw pour 5kw restitués grâce maintenant à un matériel fiable, économique et écologique. La pompe à chaleur capte les calories (la chaleur) présentes naturellement dans l’air ambiant (une bonne exposition de la pompe, permet d’optimiser sa performance) ensuite les convertit et les restitue à une température supérieure, qu’elle transmet ensuite à votre eau de piscine. Le principe du réfrigérateur mais à l’envers, elle permet de chauffer l’eau de votre piscine en la faisant passer de 15° à 28° C.
Dans le respect de l’environnement, les gaz les plus utilisés dans les pompes à chaleur actuellement sont les HFC (Hydro Fluoro Carbones) car ils n’endommagent pas la couche d’ozone. Parmi eux, les plus connus sont : le R410a, le R407c et le R404a.
Principe de fonctionnement de la pompe à chaleur :
Le circuit est composé de 4 éléments :
L’évaporateur : il reçoit l’air ambiant atmosphérique, puisé par un ventilateur. Il est parcouru par le gaz (fluide) à température très basse, la chaleur prélevée de l’air est transmise au fluide, alors à l’état liquide. Le fluide capte les calories de l’air plus chaud et la température augmente et finit par transformer le fluide de l’état liquide à l’état gazeux.
Le compresseur : son rôle est de compresser le gaz à la sortie de l’évaporateur, il aspire et comprime le fluide sous haute pression qui atteint une température de ±80° qui passe à l’état gazeux chaud (l’écart important de température favorise l’échange).
Le condenseur : est le lieu de transmission de la chaleur du circuit. Il prélève la chaleur du gaz chaud pour la transmettre à l’eau à réchauffer (le condenseur est un réservoir cylindrique où se trouve en serpentin le circuit fermé du gaz, par lequel l’eau de la piscine circule, « entrée, sortie »). En se refroidissant, le gaz revient à l’état liquide (toujours à haute pression) et se condense. Le fluide passe par le détenteur pour atteindre une température très basse ±-20°, le phénomène de détente le fait baisser, ensuite le fluide peut rejoindre l’évaporateur et le circuit recommence.